Producteurs de grains du Québec : PGQ

De bonnes pratiques pour une Terre en santé

Nos terres nous accueillent et nous nourrissent. Il est naturel de prendre soin d’elles comme elles prennent soin de nous. Choisir l’agriculture durable, c’est s’assurer d'offrir aux consommateurs les meilleurs produits aujourd’hui, mais c’est surtout de protéger nos terres pour les futures générations.

Voici quelques exemples de bonnes pratiques mises en place par nos producteurs pour favoriser des sols fertiles et en santé.

Les plantes de couverture

Les plantes de couverture sont des végétaux semés dans les champs afin de recouvrir la terre. Elles grandissent avec la culture principale, mais ne sont jamais récoltées, car elles servent simplement à garder le sol en santé.

Il s’agit d’une solution entièrement naturelle pour contrôler l’érosion des sols, augmenter la fertilité de la terre et diminuer la présence d’espèces nuisibles, en plus de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le trèfle, la luzerne et le pois fourrager sont quelques exemples de plantes qui peuvent cohabiter avec les cultures de nos producteurs de grains.

Rotation des cultures

Notre terre travaille fort, nous devons lui permettre de se reposer et de se régénérer. C’est pourquoi nos producteurs de grains pratiquent la rotation de cultures diversifiées. Ainsi, une même parcelle de terre ne sera pas utilisée chaque année pour faire pousser la même sorte de grain.

En plus d’améliorer le rendement des cultures, cette méthode contribue grandement à la santé des sols et des plantes. Nos producteurs parviennent à mieux contrôler l’érosion ainsi qu’à augmenter la biodiversité de la terre.

Travail minimal du sol

Parfois, il faut en faire moins pour en faire plus. En minimisant le travail du sol, c’est-à-dire en réduisant le nombre de passages de la machinerie et l’intensité de ceux-ci, nos producteurs laissent une couche de résidus en surface pour protéger la terre.

Cela lui permet de maintenir une bonne structure et d’être moins vulnérable à l’érosion. Enfin, limiter l’utilisation de la machinerie agricole diminue la consommation de carburant, et donc la pollution atmosphérique.