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- Marché local - Selon les fermetures boursières du 30 septembre 2025
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Marché local - Selon les fermetures boursières du 30 septembre 2025
Les grains ont clôturé en baisse, sous la pression du battage aux États-Unis qui suit un rythme normal. Selon le rapport sur l’état des cultures aux États-Unis, les récoltes sont complétées à 18 % pour le maïs et à 19 % pour le soya, un retard de 1 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les semis de blé d’automne sont terminés à 34 %, un retard de 2 % sur la moyenne des cinq dernières années. Le dollar canadien s’est maintenu alors que l’effet de la dépréciation du pétrole brut en Bourse a été compensé par l’impact de la baisse de la devise américaine.
À midi, l’USDA a publié les stocks de grains en date du 1er septembre, qui pour le maïs et le soya correspondent aux stocks de fin pour l’année récolte 2024-2025. Ils se sont situés à 1 532 millions de boisseaux (Mbu) pour le maïs et à 316 Mbu pour le soya, ce qui, comparativement aux estimations de septembre, correspond à une hausse respective de 207 Mbu et 3 Mbu. Les stocks de blé ont été de 2 120 Mbu, une augmentation de 128 Mbu par rapport à l’année dernière. Les attentes du marché étaient de 1 337 Mbu pour le maïs, 323 Mbu pour le soya et de 2 043 Mbu pour le blé.
En Union européenne, les importations de maïs pour 2025-2026 (dont l’année récolte s’étend de juillet à juin) ont diminué de 34 % comparativement à l’année dernière, pour se situer à 3,45 millions de tonnes (Mt). Les importations en provenance du Canada ont chuté de 42 % pour s’établir à 230 798 tonnes (t). Les principaux fournisseurs de maïs en Union européenne sont le Brésil (1,23 Mt), l’Ukraine (0,65 Mt) et les États-Unis (0,32 Mt). Les exportations de blé de l’Union européenne sont en baisse de 31 % par rapport à l’an passé, se situant à 4,37 Mt.
Dans l’Ouest canadien, la Saskatchewan et le Manitoba ont reçu de bonnes pluies dans les récents jours, retardant ainsi le battage, tandis que l’Alberta a pu bénéficier de temps sec. En date du 23 septembre en Alberta, les récoltes sont terminées à 77 % comparativement à la moyenne quinquennale de 70 %. En Saskatchewan au 22 septembre, les récoltes sont complétées à 68 %, en retard par rapport à la moyenne des cinq dernières années à 83 %. Au Manitoba, les récoltes sont terminées à 56 %.
Les récoltes d’avoine sont terminées à 82 % en Alberta, à 70 % en Saskatchewan et à 84 % au Manitoba. La qualité de l’avoine risque d’être un enjeu dans les régions ayant reçu de fortes pluies, tandis qu’elle s’annonce excellente dans les autres régions. Au Manitoba, l’offre semble abondante, mais la qualité est inégale : plusieurs déclassements ont été notés dans les régions humides en raison d’un faible poids spécifique, d’une odeur de moisi et de la germination. À l’international, la production est excellente en Union européenne, au Royaume-Uni et en Australie, exerçant ainsi une pression à la baisse sur les prix. Toutefois, il semble y avoir des enjeux de qualité en Europe en raison du faible poids spécifique. Il pourrait donc y avoir une demande pour l’avoine de haute qualité destinée aux minoteries.