Producteurs de grains du Québec : PGQ
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Un été chaud et sec qui met les cultures à rude épreuve

L’été 2025 est marqué par une sécheresse persistante qui freine la croissance des cultures au Québec. Après plusieurs semaines sans pluie significative, la situation devient préoccupante, car les cultures arrivent à un stade clé de leur développement, où un apport suffisant en eau est essentiel pour garantir à la fois le rendement et la qualité du grain.

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Les grains ont clôturé en baisse à la Bourse de Chicago alors que ces derniers sont sous la pression des excellentes récoltes anticipées aux États-Unis et des bonnes récoltes de blé à l’international. Le soya a été soutenu par l’envoi d’un représentant de Pékin pour entamer les négociations avec Washington. Le dollar canadien s’est apprécié en raison de la hausse du prix du pétrole brut en Bourse.

 

Les prévisions météo pour les quinze prochains jours aux États-Unis sont négatives. Les températures seront généralement fraiches et les précipitations sont inférieures à la normale dans tout le Midwest sauf dans les États de l’Illinois jusqu’au Dakota du Sud où elles seront mixtes et dispersées. Dans l’Ouest canadien, le temps sera chaud et sec jusqu’au 1er septembre, puis frais et sec, ce qui sera excellent pour le battage des céréales qui accuse du retard. Au Québec, toutes les régions devraient recevoir quelques millimètres d’eau ce vendredi. Cependant, les précipitations totales des quinze prochains jours seront inférieures à la normale sur la rive-sud du fleuve ainsi que les régions de Québec et du Saguenay–Lac-Saint-Jean, tandis qu’elles seront supérieures à la normale dans les autres régions de la rive-nord.

 

Les données hebdomadaires sur l’éthanol aux États-Unis ont été mixtes étant donné la faible baisse de la production et des stocks. La production a diminué de 2 000 barils par jour et les stocks ont été réduits de 139 000 barils pour se situer respectivement à 1,070 million de barils par jour et 22,55 millions de barils.

 

En Australie, la production de blé pourrait varier entre 32 et 35 millions de tonnes (Mt), comparativement à la moyenne des dix dernières années à 27,6 Mt. Cette excellente récolte anticipée est due aux pluies bénéfiques en juillet et en août augmentant ainsi l’humidité du sol dans les endroits éprouvés par la sécheresse. Les conditions météo en septembre seront déterminantes pour la récolte alors que le battage commence en octobre.

 

En France, des tests sur la qualité du blé français présentent des résultats mixtes. 69 % de la récolte contiendrait un taux de protéines de 11 % et plus, alors que la moyenne quinquennale se situe à 74 %. 99 % des résultats montrent un indice de chute au-dessus de 250 secondes, comparativement à la moyenne des cinq dernières années à 83 %. 93 % des résultats ont un poids spécifique de 76 kilogrammes à l’hectolitre (kg/hl) alors que la moyenne est de 62 %.

 

 

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