Producteurs de grains du Québec : PGQ
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Un été chaud et sec qui met les cultures à rude épreuve

L’été 2025 est marqué par une sécheresse persistante qui freine la croissance des cultures au Québec. Après plusieurs semaines sans pluie significative, la situation devient préoccupante, car les cultures arrivent à un stade clé de leur développement, où un apport suffisant en eau est essentiel pour garantir à la fois le rendement et la qualité du grain.

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Le séchage et l’entreposage des grains

Cette section permet aux producteurs de grains de trouver des renseignements pertinents pour optimiser la conservation de leurs grains lors de leurs opérations à la ferme. Le site de la Commission canadienne des grains permet quant à lui d'en apprendre davantage sur les normes et la qualité des grains.

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L’entreposage des grains présentant des problèmes de qualité

L’incertitude sur le marché des grains pousse des producteurs à conserver un peu plus longtemps leur récolte dans leurs silos. Toutefois, il peut arriver que la situation les force à entreposer du grain mal conditionné.

L’agronome et enseignant au Collège d’Alma, Monsieur Nicolas Saint-Pierre, propose une stratégie pour limiter les pertes de qualité.

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Guide sur la ventilation et la conservation des grains

La récolte hâtive des grains et l’entreposage à la ferme présentent des avantages, mais demandent une certaine vigilance pour conserver et maximiser la qualité des grains jusqu’au moment de la commercialisation.

Innovagrains et le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ) ont créé un guide pratique qui présente les caractéristiques générales des grains. Ce guide explique ensuite les principes et les concepts clés applicables à la récolte, à la mise en silo et à la conduite de la ventilation, incluant le choix des équipements. Les moyens de prévention et de lutte contre les ravageurs et les moisissures, la description des principaux ravageurs (photos à l’appui), ainsi que les mesures de sécurité dans les silos complètent le document.

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Mesure de la teneur en eau des grains

Depuis 2015, la Commission canadienne des grains (CCG) utilise les humidimètres de type UGMA (Unified Grain Moisture Algorithm) qui sont plus précis que les traditionnels 919/3,5 po. La nouvelle technologie UGMA permet de mesurer l’humidité à l’intérieur du grain, et non pas seulement sur la surface, et les mesures prises avec les humidimètres de type UGMA sont plus constantes.

Bien que la CCG ne recommande pas l’utilisation d’un humidimètre en particulier, elle a adopté le modèle AM5200A de Perten. En août 2016, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) a emboîté le pas à la CCG et a adopté l’humidimètre Perten.

Les producteurs et les négociants de grains du Québec peuvent continuer à utiliser les humidimètres de type 919/3,5 po (tel que le Labtronics) qui sont toujours calibrés par la RMAAQ. Lorsqu’ils sont proprement calibrés et utilisés, ces humidimètres donnent une assez bonne approximation de la teneur en eau du grain, précise la Commission. À son avis, les conditions d’utilisation et l’entretien de l’équipement à la ferme pourraient être l’un des principaux facteurs qui expliquent les écarts par rapport aux mesures d’humidité observées par les producteurs au moment de la livraison.

Pour garantir des résultats précis lors des analyses d’humidité à la ferme, la Commission recommande aux producteurs d’étalonner et d’entretenir régulièrement leur instrument et de mesurer les échantillons dans la plage de température spécifiée pour leur instrument :

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La CCG fournit également des indications sur les entreprises où les humidimètres peuvent être entretenus :

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