Marché local - Selon les fermetures boursières du 20 octobre 2025
Le soya s’est de nouveau apprécié à la Bourse de Chicago, soutenu par la reprise des discussions commerciales entre les États-Unis et la Chine et par un rebond des exportations hebdomadaires américaines. Le maïs a clôturé en légère hausse.
L’industrie estime que les ensemencements aux États-Unis sont complétés de 59 % à 62 % pour le maïs, et de 75 % à 80 % pour le soya. La récolte de la fève commence à s’achever. Les semis du blés d’automne sont estimés complétés à environ 76 %.
Les exportations hebdomadaires américaines sont très bonnes pour le soya et conformes aux attentes pour le maïs et le blé. Elles se sont établies à 481 000 tonnes de blé, 1,32 million de tonnes (Mt) de maïs et1,47 Mt de soya. Les exportations cumulées de l’année récolte en cours par rapport à la précédente sont en avance de 20 % pour le blé et de 61 % pour le maïs; elles accusent un retard de 31 % pour le soya. La Chine bloque toujours les importations du soya américain.
Les semis du soya au Brésil sont complétés à 24 %, comparativement à 18 % l’an passé. La météo est favorable depuis le début de la saison.
Le secteur porcin chinois est passé d’un extrême à l’autre en l’espace de quelques années. Le cheptel avait été décimé par la peste porcine africaine en 2018 et 2019. Le porc étant la principale viande consommée en Chine, le secteur a bénéficié d’une grande aide gouvernementale pour reconstituer le cheptel. Le résultat a été au-delà des attentes : la production porcine a tellement augmenté que le pays est maintenant aux prises avec une surproduction et le gouvernement cherche à réduire la taille du cheptel! Le prix du cochon a chuté de près de 33 % au cours des 12 derniers mois, avec comme conséquence des marges négatives pour les producteurs. La Chine est le premier importateur mondial de soya, principalement pour nourrir les porcs avec le tourteau alors que l’huile est destinée à la consommation humaine.