Marché local - Selon les fermetures boursières du 13 décembre 2024
Les marchés ont clôturé en baisse en raison des bonnes prévisions météo au Brésil et pour des raisons techniques. Or, l’USDA a publié ce matin une vente de 200 000 tonnes de soya américain pour une destination inconnue, probablement la Chine, ce qui aurait pu maintenir le contrat à terme du soya en territoire positif. Le dollar canadien a fait du surplace, se maintenant légèrement au-dessus des 0,70 $ US.
Les prévisions météo pour les dix prochains jours en Amérique du Sud sont mixtes. On anticipe des températures fraiches et des précipitations supérieures à la normale dans la majorité des États du Brésil, et des précipitations d’inférieures à près de la normale en Argentine et dans le sud du Brésil. Aux États-Unis, les prévisions sont relativement bonnes : des précipitations supérieures à la normale à l’est du Midwest et près de la normale dans l’ouest du Midwest. Les prévisions météo sont convenables en Europe et favorables en Russie et en Ukraine, qui ont grandement besoin de pluie.
En Argentine, les semis sont complétés à 65 % pour le soya et 56 % pour le maïs, ce qui est proche de la moyenne des cinq dernières années pour le soya et supérieur à la moyenne pour le maïs. Les conditions de bonnes à excellentes ont progressé de 1 % pour le soya cette semaine et de 8 % pour le maïs, pour les situer respectivement à 65 % et 51 %.
Les bases sur marché local se sont légèrement appréciées cette semaine. Les bases pour livraison immédiate ont commencé la semaine à 0 $ US/bu pour le maïs et -0,30 $ US/bu pour le soya, et ont terminé à respectivement 0,05 $ US/bu et -0,23 $ US/bu. Les bases du maïs évoluent par pallier : près de 0 $ US/bu de décembre à janvier puis environ 0,10 $ US/bu de février à mai, correspondant à des prix de 250 $ et 256 $, respectivement. Pour le soya, les bases sont assez stables dans le temps, de -0,20 à -0,40 $ US/bu de décembre à février, pour un prix variant entre 500 $ et 505 $. En somme, l’évolution des bases ne semble pas rémunérer l’entreposage, ce qui peut s’expliquer par des récoltes abondantes.