Producteurs de grains du Québec : PGQ
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Un été chaud et sec qui met les cultures à rude épreuve

L’été 2025 est marqué par une sécheresse persistante qui freine la croissance des cultures au Québec. Après plusieurs semaines sans pluie significative, la situation devient préoccupante, car les cultures arrivent à un stade clé de leur développement, où un apport suffisant en eau est essentiel pour garantir à la fois le rendement et la qualité du grain.

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Les contrats à terme du maïs et du soya se sont appréciés à la Bourse de Chicago en raison d’une bonne demande à l’exportation. Le Midwest s’est quelque peu asséché récemment, ce qui pourrait faire craindre un impact potentiel sur le soya. Mais comme les températures sont fraiches et devraient demeurer ainsi jusqu’à la semaine prochaine, le marché n’est pas vraiment inquiet.

 

Après avoir chuté lors de l’annonce de tarifs douaniers chinois, il est intéressant de noter que le contrat de novembre du canola s’est redressé en bonne partie. Le marché ne semble pas paniquer face à la perte du premier client mondial, alors que la récolte dans l’ouest canadien s’annonce bonne. D’autres débouchés en vue? À suivre…

 

Les ventes hebdomadaires américaines à l’exportation sont excellentes pour le maïs, très bonnes pour le soya, et conformes aux attentes pour le blé. Elles se sont établies à 482 000 tonnes de blé, 1,14 million de tonnes (Mt) de soya et 2,83 Mt de maïs. Les ventes de l’année récolte en cours par rapport à la précédente sont en avance de 11,5 % pour le soya, de 23,4 % pour le blé et de 26 % pour le maïs. Il ne reste plus que deux à trois semaines pour l’année récolte 2024-2025 pour le maïs et le soya aux États-Unis. Les ventes pour 2025-2026 ont très bien démarré en ce qui concerne le maïs mais elles accusent un très grand retard pour le soya en raison de l’absence de la Chine sur le marché américain. Les achats chinois reprendront lorsque les négociations commerciales ente Beijing et Washington débloqueront.

 

À la suite de bonnes précipitations, les perspectives des cultures de céréales d’automne sont présentement bonnes, voire très bonnes dans deux pays clés de l’hémisphère sud. Le blé est en bonne condition en Argentine et en Australie. Ce dernier pays est un exportateur clé de blé panifiable de haute qualité. Les exportations de blé de l’Argentine sont plus variables mais augmentent considérablement lorsque la récolte est bonne et qu’un grand surplus est disponible.

 

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