Producteurs de grains du Québec : PGQ
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Rapport sur les superficies des principales grandes cultures au Canada

Rapport sur les données finales des superficies des principales grandes cultures - Statistique Canada

- Publication du rapport sur les superficies des principales grandes cultures au Canada.
- Date de publication : 4 décembre 2025
 

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Communiqué

Communiqué émis par les PGQ sur la tarification carbone au congrès de l'UPA : un petit pas bienvenu, mais clairement insuffisant pour les producteurs de grains.

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L'Écho-Marché de novembre

Une revue mensuelle de l’actualité dans le secteur des grains. L’Écho-Marché couvre divers sujets ayant un impact sur les grains.

Date de publication : 1er décembre 2025

 

Pour lire l'Écho-Marché
Revue des marchés

Relations sino-canadiennes : une amélioration est en vue

Texte de M. Ramzy Yelda, anlyste principal des marchés, PGQ.

Ce texte est paru dans la Terre de chez nous le 24 novembre 2025.

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Info-prix grains biologiques

Information sur la mise en marché des grains biologiques pour vous aider dans vos décisions de vente.

Ces données vous sont fournies à titre indicatif seulement, sur la base de contrats déjà réalisés, sans aucune garantie et peuvent varier en fonction de la demande, de la quantité et de la qualité de vos lots. Pour votre information, les frais mensuels pour l’entreposage et les intérêts se situent aux environ de 1 % du prix de départ suggéré par le SPGBQ.

Document mis à jour : 24 novembre 2025

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Intrants / Tarifs douaniers - 2 février 2023

Lettre ouverte par Christian Overbeek, président des Producteurs de grains du Québec, Roy Culberson, président de l’Atlantic Grain Council, et Brendan Byrne, président des Grain Farmers of Ontario, et distribuée auprès de plusieurs médias québécois.

Lettre ouverte - Intrants / Tarifs douaniers - 2 février 2023

Lettre ouverte par Christian Overbeek, président des Producteurs de grains du Québec, Roy Culberson, président de l’Atlantic Grain Council, et Brendan Byrne, président des Grain Farmers of Ontario, et distribuée auprès de plusieurs médias québécois.

 

Au gouvernement du Canada

Au cours de la dernière année, les producteurs agricoles de l’Est du Canada ont fait tout ce qu’ils pouvaient afin que leur récolte de grains soit abondante pour permettre au Canada et au reste du monde de répondre à leurs besoins alimentaires. L’invasion russe en Ukraine et ses atrocités ont eu un impact sans précédent sur l’approvisionnement mondial de grains, ont provoqué une inquiétude généralisée au sein des pays qui doivent importer des grains et ont accru les attentes quant au rôle des agriculteurs canadiens pour faire face à ce grave problème.

 

La production de nos grains a été rendue difficile pour plusieurs raisons :

  1. La hausse des coûts des outils nécessaires à la production alimentaire est astronomique, même en tenant compte du prix élevé des grains.
  2. Les événements géopolitiques et météorologiques au Canada et dans le monde ont exercé et continuent d’exercer une pression sur le coût des intrants.
  3. La Russie et la Biélorussie ont traditionnellement été des sources d’engrais pour la nutrition des cultures des producteurs agricoles de l’Est du Canada et, à mesure que des sanctions ont été mises en place, les producteurs et les fournisseurs d’engrais ont dû s’approvisionner dans d’autres régions du monde.
  4. L’approvisionnement à partir d’endroits autres que la Russie et la Biélorussie a entraîné des problèmes d’accès et de disponibilité.
  5. Les tarifs canadiens sur les engrais coûtent aux producteurs agricoles plus de 34 millions de dollars en frais supplémentaires à un moment où les besoins en grains sont plus importants que jamais, et conséquemment, à un moment où les producteurs doivent utiliser tous les engrais nécessaires pour produire suffisamment de denrées alimentaires.
  6. Les tarifs canadiens demeurent toujours à la charge des producteurs agricoles, même si l’ONU, l’Union européenne, les États-Unis et plusieurs autres pays ont supprimé ces tarifs afin de privilégier la production de nourriture.

 

En décembre 2022, la vice-première ministre Chrystia Freeland et la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire Marie-Claude Bibeau ont assuré aux producteurs agricoles qu’ils travaillaient à élaborer un moyen pour rembourser les 34 millions de dollars en droits de douane payés par les producteurs agricoles. Ces derniers ont demandé que les sommes leur soient retournées directement pour pallier ce coût tout à fait déraisonnable.

 

Au cours du dernier mois, aucun des deux ministres n’a fait part de son intention de restituer ces fonds aux producteurs agricoles.

 

En février, le Canada célébrera la Journée de l’agriculture du Canada qui vise à reconnaître tous les efforts et les compétences nécessaires à la production des aliments dont le Canada et le monde entier ont besoin. Les producteurs agricoles de l’Est du Canada sont des chefs de file en matière d’agriculture durable et parallèlement de pratiques de travail du sol respectueuses de l’environnement, qu’il s’agisse de l’utilisation de cultures de couverture, de rotation des cultures, de pratiques exemplaires en gestion de l’eau, de la biodiversité ou de la gestion des écosystèmes. Les producteurs de l’Est du Canada génèrent plus de 100 000 emplois canadiens et plus de 20 milliards de dollars en valeur économique. Il y a donc beaucoup de choses à célébrer.

 

Toutefois, nos producteurs agricoles ont besoin de votre aide. En 2023, ils sont confrontés à une saison remplie de risques qu’ils n’auraient pas pu prévoir, notamment l’accès aux engrais et une augmentation des coûts qui va bien au-delà de l’augmentation des revenus.

 

Nous sommes prêts à aider le gouvernement à faire face à la situation, mais notre effort doit s’appuyer sur ce qui suit :

  1. Une action immédiate pour restituer les tarifs douaniers sur les engrais directement aux producteurs agricoles qui en ont supporté le coût.
  2. Un plan visant à supprimer tout obstacle sur les chaînes d’approvisionnement en intrants agricoles (par exemple, la suppression des tarifs douaniers actuels).
  3. Un plan à plus long terme pour aider l’industrie agricole à s’approvisionner en nutriments végétaux et autres intrants auprès de sources qui ne sont pas sanctionnées par des restrictions commerciales.
  4. Un plan d’investissement à plus long terme dans les technologies alternatives de nutrition des plantes et l’innovation dans la production de grains du Canada.

 

En tant que groupe, Grain Farmers of Ontario, les Producteurs de grains du Québec et Atlantic Grain Council combattront toutes les actions qui pourraient affecter la capacité du Canada à produire des aliments.