De nombreux agriculteurs utilisent des produits phytosanitaires pour protéger leurs cultures contre les ravageurs, les mauvaises herbes et les maladies. Voici un résumé des pratiques exemplaires de gestion qui sont énumérées dans le document Protection des insectes pollinisateurs durant la pulvérisation de pesticides réalisé par Santé Canada :
La dérive est le transport par voie aérienne de gouttelettes ou de vapeurs de pesticides hors de la zone ciblée par le traitement. Plus les particules sont fines, plus la distance parcourue est grande avant leur dépôt.
La dérive sur de courtes distances donne lieu à des concentrations de pesticides relativement élevées au sol ou dans l’air et susceptibles de causer des dommages aux cultures. Cela se produit lorsqu’un pesticide est transporté dans les airs suffisamment longtemps hors du site ciblé et vers d’autres zones par accident.
Avec l'aide financière du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), le Centre de référence en agriculture et en agroalimentaire du Québec (CRAAQ) a publié un document de référence intitulé La dérive des pesticides : prudence et solutions.
Pour respecter les normes de l'agriculture biologique et conserver leur certification, les producteurs bio doivent éviter la contamination de leurs champs par les OGM et la dérive de pesticides.
Dans ce contexte, il est essentiel d'instaurer des relations de bon voisinage afin de favoriser une cohabitation harmonieuse. Le bon voisinage étant une responsabilité individuelle, il revient à chaque producteur d'agir de façon proactive auprès de ses voisins.
Le Centre de référence en agriculture et en agroalimentaire du Québec (CRAAQ) a créé un document qui se veut un outil dynamique de sensibilisation. Celui-ci propose des moyens pour développer une bonne communication entre voisins.
Réduire les mycotoxines pour conserver la propreté
Contribuez à maintenir la réputation du Canada en matière de qualité des céréales et protégez vos investissements en empêchant l’ochratoxine A (OTA) de pénétrer dans vos grains en entreposage.
L’OTA est un métabolite toxique produit par Penicillium verrucosum, un champignon naturellement présent dans le sol, qui peut se former sur les grains en entreposage. Contrairement au déoxynivalénol (également appelé DON ou vomitoxine) qui se forme dans les champs, l’OTA se forme sur les grains humides ou qui sont entrés en contact avec de l’eau, et ce, exclusivement pendant l’entreposage.
Le seul moyen de protéger la santé et d’éviter les rappels de produits est de prévenir l’OTA de contaminer même une minime fraction de grains pendant l’entreposage. Suivez les protocoles d’entreposage sécuritaire de Gardez-les Propres pour atténuer les risques:
Visitez le site https://keepitclean.ca/5-tips/storage/ (en anglais seulement) pour obtenir de plus amples renseignements sur l’OTA et sa formation, ainsi que des exemples visuels de formation d’OTA aux stades critiques de la manipulation et de l’entreposage. En prenant des mesures pour empêcher la formation d’OTA dans les grains en entreposage, vous pouvez protéger vos investissements et contribuer au maintien de marchés ouverts à tous.
Le présent mémoire a été déposé afin d'alimenter les travaux des parlementaires membres de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles (CAPERN) de l’Assemblée nationale du Québec, dans le cadre de leur mandat d’initiative sur l’utilisation des pesticides et la compétitivité du secteur agroalimentaire québécois. La publication de ce mémoire a pour but de sensibiliser les députés ainsi que le grand public aux défis auxquels les producteurs de grains du Québec font face en matière de développement durable.
Le présent aide-mémoire a pour but de vous aider à évaluer et améliorer les différentes pratiques de gestion adoptées au sein de votre entreprise. Ce document permet d’accéder à des références pour approfondir vos connaissances ainsi qu’accroître vos compétences.