Producteurs de grains du Québec : PGQ

Mise en contexte

Le Forum sur la gestion intégrée des ennemis des cultures (GIEC), organisé par les Producteurs de grains du Québec (PGQ) en janvier 2016, avait permis de conclure que le niveau des connaissances nécessaires à l'amélioration de la GIEC à la ferme, ainsi que le transfert de ces connaissances, faisaient défaut. Les PGQ ont donc organisé, le 24 janvier 2017 à Drummondville, le Symposium sur le transfert des connaissances afin de mieux cerner les lacunes qui constituent un frein au transfert.

D’ailleurs, le comité recherche, développement et agronomie des PGQ réfléchissait depuis plusieurs années sur la meilleure façon d’optimiser la chaîne ou la filière de transfert des connaissances au Québec. Cette réflexion découlait de l’examen de plusieurs études, résultats de projets et témoignages de producteurs qui faisaient tous état de problèmes de transfert des connaissances, du besoin de l’améliorer ou de duplication des moyens.

Les PGQ, tout comme les gouvernements provincial et fédéral ainsi que le secteur privé, investissent dans la recherche depuis plusieurs années. De nombreuses activités de recherche ont été menées grâce à leur appui, et plusieurs résultats ont été obtenus, mais ces résultats ne sont malheureusement pas appliqués à la ferme à large échelle, malgré la large promotion qui en est fait. Les innovations ne sont pas intégrées rapidement ni généralisées au rythme souhaité.

Les producteurs de grains québécois évoluent dans un contexte nord-américain et font face à un marché très compétitif. La réduction des coûts de production, l’amélioration de la productivité et l’adoption de pratiques en harmonie avec les principes de développement durable sont toutes des réalités que le secteur doit conjuguer au quotidien. Ces réalités s’articulent autour de l’adoption des connaissances générées. Ainsi, l’efficacité du transfert se démarque par le cheminement du savoir et du savoir-faire.

Déroulement

Quelque 55 personnes de différentes organisations ont assisté à l'évènement. Les PGQ ont acheminé des invitations à la quasi-totalité des institutions et organisations pouvant être impliquées dans la création des connaissances, de leur vulgarisation ou de leur transfert. Les participants ont assisté à deux présentations.

La première présentation a été donnée par M. Michel Trépanier, professeur à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS UCS) et professeur associé au département de management de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Trois-Rivières, où il est également chercheur à l’Institut de recherche sur les PME (INRPME). Cette conférence s’intitulait Les principes du transfert efficace dans le cas des PME : Que peut-on faire pour améliorer l’utilisation des résultats de la recherche ?

La deuxième conférence a été présentée par Mme Gisèle Bertrand, conseillère stratégique en communication et mobilisation des connaissances au CRAAQ. Sa conférence s’intitulait Schéma de transfert des connaissances : Dans notre secteur, comment fonctionnons-nous ?

Les conférences ont été suivies d'ateliers de réflexion pendant lesquels les participants devaient ébaucher le schéma de transfert optimal à leur sens, et réalisable en fonction de la réalité québécoise. Cet exercice, d'abord mené de façon individuelle, fut suivi d'une synthèse de groupe (table de travail). À la fin, chaque groupe a remis un schéma de synthèse d’un circuit de transfert reflétant la majorité des avis des participants.

Le deuxième exercice de la journée qu'ont réalisé les participants consistait à répondre à quelques questions individuellement.

Rapport d’analyse

La formule mixte de l'évènement, incluant des présentations, une réflexion individuelle et un travail en atelier, a permis de soulever des points qui méritent une attention approfondie. Plusieurs éléments pour la réussite et l’amélioration du transfert de connaissances sont abordés dans le rapport d’analyse de l’événement.

Finalement, selon les experts invités, deux éléments importants méritent d’être retenus. Le premier consiste à faire plus de place aux preuves fondées sur la pratique pour « présenter » (transférer) des connaissances aux utilisateurs, ce qui implique la connaissance de leurs vrais besoins. Le deuxième consiste à instaurer une relation de confiance entre les différents maillons de la chaîne de transfert et à respecter l’autonomie de tout un chacun.

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