- Producteurs de grains du Québec
- Marché local - Selon les fermetures boursières du 18 décembre 2025
- Maïs
Marché local - Selon les fermetures boursières du 18 décembre 2025
Le maïs et le blé ont clôturé en hausse, soutenus par des corrections techniques et les difficultés dans les négociations pour la paix en Ukraine, tandis que le soya a continué de baisser sous la pression des bonnes prévisions météo au Brésil. L’USDA a publié une vente de 114 000 tonnes (t) de soya pour une destination inconnue, probablement la Chine. Les ventes de soya à la Chine demeurent insatisfaisantes par rapport à l’objectif de 12 millions de tonnes (Mt) d’achats chinois. Le huard est resté stable.
Les ventes des grains pour la semaine du 27 novembre ont été conformes aux attentes du marché : 1,79 Mt, 1,11 Mt de soya et 460 655 t, tous pour l’année récolte en cours. Les ventes de 2025-2026 sont, par rapport à l’année récolte précédente, en avance de 30 % pour le maïs et de 22 % pour le blé, et accusent un retard de 40 % pour le soya. Le retard de l’USDA dans la compilation des ventes hebdomadaires sera rattrapé le 2 janvier 2026.
La production de blé en Union européenne pourrait chuter de 6 % par rapport à l’an passé pour se situer à 128,3 Mt, en raison d’une baisse du rendement, passant d’excellent à moyen. La production de maïs devrait s'accroitre de 3 % pour s’établir à 58,5 Mt.
En Russie, le ministère de l’Agriculture estime la production de blé en 2026 à 90 Mt, par rapport à l’estimation de l’USDA pour l’an passé à 87,5 Mt. Sovecon, une firme de consultants agricoles russes, l’a évalué à 83,8 Mt. Il serait surprenant que les producteurs russes augmentent leur production de blé en 2026 alors que les prix sont à terre et que la planète croule sous le blé. En revanche, le Kremlin a besoin de devises étrangères pour financer sa guerre et les options au blé sont plutôt rares.
