Forums sur les besoins en recherche
En 2020
Le Forum sur les besoins en recherche dans la production de grains organisé en janvier 2020 faisait suite à deux autres initiatives provinciales organisées par les Producteurs de grains du Québec (PGQ), soit le Forum sur la gestion intégrée des ennemis des cultures (GIEC) et le Symposium sur le transfert des connaissances.
Lors du premier événement, les échanges ont abouti à la conclusion que les producteurs ne sont pas suffisamment informés sur les principes de GIEC. Bien que plusieurs d’entre eux exercent quotidiennement des actions reconnues comme faisant partie de la GIEC, les producteurs ne les comptabilisaient pas comme telles, faute de connaissance de la signification exacte de la GIEC et de ce que cette approche englobe comme pratiques à la ferme.
Ce constat a mené les PGQ à organiser le Symposium sur le transfert des connaissances, en 2017. Celui-ci visait à définir les raisons du manque d’information des producteurs et les failles dans le transfert des connaissances en général. Il est ressorti de ce symposium que les producteurs sont généralement absents de l’étape de la décision de la recherche à entreprendre, c’est-à-dire qu'ils ne sont pas consultés quant au sujet et au résultat à atteindre. On ne les considère que comme des utilisateurs des résultats de recherche. Or, si le fruit de la recherche ne correspond pas au besoin réel des producteurs, il est difficile, voire impossible, de l’intégrer et de l’utiliser à la ferme.
Le Forum de 2020 a constitué une tribune grâce à laquelle les producteurs de grains se sont prononcés sur leurs besoins en matière de recherche.
En 2024
Les PGQ ont renouvelé l’expérience du Forum sur les besoins en recherche dans la production de grains en janvier 2024 sous la thématique : Collaborer pour une recherche adaptée aux besoins du secteur. Cette fois, le Forum voulait donner davantage de place aux producteurs pour l’expression de leurs besoins réels. Il s’agissait d’une occasion exceptionnelle pour échanger, discuter, expliquer et comprendre les besoins en recherche et en innovation pour le secteur des grains avec pour objectif, toujours et encore, de s’améliorer. Bref, il s’agissait d’une occasion unique de collaborer.
« La réalité agricole évolue constamment, et on constate aujourd’hui avec encore plus d’acuité les impacts sur les pratiques et l’adaptabilité nécessaire pour faire face à ces transformations : changements climatiques, bouleversements des marchés à la suite de conflits mondiaux, inflation, évolution des lois et règlements qui régissent le milieu agricole, etc. De plus, les attentes envers la production de grains au Québec, qu’elles soient issues de la filière tout comme des consommateurs, évoluent et se précisent elles aussi. Ainsi, les besoins des entreprises et des producteurs agricoles en innovation, en pratiques, en technologies et en outils d’accompagnement de la production se doivent de s’adapter en conséquence. »